dimanche 27 avril 2008

Effet de masse

Ca aurait pu être une énième litanie sur l’enfer du quotidien de ceux qui, comme moi, subissent chaque jour les railleries de leurs compagnons de cordée, à coup de "petit et trapu", "joufflu et boudiné" ou autres "en chair et en os, mais en chair surtout"…Comme si la simple possession d’une balance à 3 chiffres devait, par dédain nous pousser vers la solitude et l’isolement, prisonniers silencieux de nos complexes et de notre mal de vivre.
Dans un écosystème saturé, l’effet de masse conduit à une compétition exacerbée et nuisible entre individus. Il provoque des perturbations, comme la baisse du taux de fécondité, la diminution de la natalité, l’augmentation de la mortalité, un état de stress du à un antagonisme hypertrophié entre dominants et dominés. C’est un peu se qui se passa, ce samedi, tassé à 5 dans la grande berline rapide et confortable de Bertrand. Ces compétitions ayant des conséquences néfastes sur le métabolisme et la physiologie, nous options pour nous diriger vers la Presqu’île, loin là bas, plus au sud encore que le Vercors sud. En l’absence d’Oliv et de Ludo, fidèles piliers de la cuvette, je laissais faire. Pas uniquement parce que mon quota de croix et de points pour Avril était déjà largement atteint, mais surtout parce que mes vieux chaussons ne seront pas éternels : soucis d’économie donc, car M. eb tarde déraisonnablement à m’expédier une paire des ces fameux ‘evolution’. Merveilles, déjà si bien portées par notre illustre François… mais déjà salis par la sombre réalisation d’une connexion irrespectueuse, Black Out lunaire 8a+, à Autoire, sur l’autre vire.

En pleine déperdition, nous voilà partis pour une séance d’anti-grimpe chez les lactates. Armés du saint recueil objectif et réaliste aux commentaires si justes et utiles, qu’est le topo de Vercors, nous hésitions, dubitatifs, devant le choix cornélien d’une ligne, toutes étant auréolées des 3 sacro-saintes étoiles. Il a même fallu inventer la 4eme étoile pour pouvoir distinguer les merveilles des merveilles vertacoriennes. La dégénération commença à faire son effet dès le départ, avec Yves et Bertrand qui perdirent rapidement tout sens de l’orientation en s’égarant à plusieurs reprises. Puis vint dans les esprits un concept des plus douteux, celui du "j’ai globalement enchainé", déformation du "je me suis pris un gros but", pour respectivement Bertrand dans le 6c+ du milieu, Yves dans Nickel 7a+ et Sylvain dans Salmo trutta 6c+.

Jean-Yves, après un échauffement en règle dans nickel, réitèra l’exploit de rater un 7b+, le nez sous la chaine. C’est pensée explosive qui fut l’heureuse élue, mais avec le souffle court et proche de l’asphyxie, le tant attendu cris de délivrance (ce fameux MEEEEEERDE), fut à peine audible.
Sans pouvoir sauter mon tour, je subissais l’ennui des 35m de Sauc’Park 6c+ et Naufragé de la nuit 7b, pourtant 4 étoiles au jukebox des lactates…2 croutes à serrer sur 35m, c’est pas très rentable comme déplacement ! S’en est suivi un coup de déprime dans Hans im…ch’ait plus quoi, 7c+…rien que taper le nom complet de la voie sur mon clavier m’essouffle !
En tout cas, respect pour les ouvreurs…pour l’homogénéité du secteur puisque même la marche d’approche contient déjà tout les ingrédients chers aux lactates : interminable, raide et voir même un peu chiante sur la fin…mais surtout pour le courage qu’il a fallu pour les heures de bartasse nécessaires à l’équipement. Rien que penser qu’avec plus 14 points par voies, faut se monter au moins 3 accus pour le perfo, je suis daubé…

dimanche 20 avril 2008

Surprise, Reprise, Méprise

Pris par surprise, par une traitrise sur une prise, j’agonise, des points qui se volatilisent. Quelle bêtise, cette main mise, cette méprise, abusive, de déséquipeurs qui s’enlisent. Je balise, la hantise qui s’attise, si je m’avise a revisser par vice et par malice ces plaquettes jadis disposées, pour une voie non conquise. Allez, boucle ta valise, on s’en va Lise, on rentre à Venise voir la tour de Pise…Dans le milieu underground des garages et des salles de répèt, on m’appelle aussi grand corps malade…
Surprise, la première fois où je constatais avec effroi que les plaquettes d’une de mes voies, au nom évocateur : dénégation, avaient été rétirées, les tiges sadiquement enfoncées. Le premier degré de mes propos de l’époque avait visiblement fait son effet "c’est cool, avec 4 points j’arrive à doubler le nombre de voies du secteur…en comptant variantes et connexions maintenant possibles...". Etrange comme l’on peut s’approprier des lieux communs et se sentir redevable de ce que finalement personne ne nous a demandé. Premier arrivé, premier servi ? N’en déplaise aux suivants, puisqu’ils n’auront d’autres choix que celui de courber l’échine en s’adaptant docilement ? Ce qu'on retiendra de l’histoire, c’est que le plus malin fut encore notre Ludo P…, toujours à l’affut des bons coups, puisque loin de tout débat houleux et stérile, il demeure le seul et unique répétiteur de ce petit morceau de rési estimé à 7c/c+…mais comme avec ce printemps pluvieux tout semble repousser, même les plaquettes…
Surprise aussi pour mes comparses devant qui je fis mine d’avoir involontairement oublié ma perche. Ce fut Ludo le plus rapide à la détente, ne rechignant pas à se retaper les 15 minutes de sentier raide pour retourner chercher l’objet du délit resté dans le coffre de la voiture !
Surprise d’enfin revoir parmi lacuvette, Yves et Bertrand, sans ski ni peaux de phoques mais tout de même avec une erreur de programmation du GPS et une arrivée tardive dûe à une erreur d’itinéraire, pourtant impossible. Pour enfoncer le clou, Raymon, qui ne s’est pas perdu, vous fait savoir qu’il n’y a finalement jamais eu autant de neige et que ce n’est que maintenant que la saison commence !

Reprise donc pour nos deux bouffeurs de dénivellé…enfin, si tant et si bien qu’au bout de la 6eme séance on puisse toujours parler de reprise ! Un moteur bien long à se mettre en route, et au rythme d’un échauffement avec une voie par demi degré, en démarrant à 5+, l’arrivée tardive au 6c sonna déjà le glas des courses à Carrefour.
Reprise pour Sylvain et Ludo, de retour de congés. Le premier s’en étant aller voir si les falaises sont plus belles du coté de Peillon et Gorbio et le second se refaisant une santé à coup de globules à Cham. Trop impatients de ratater le caillou d’Espace Comboire, il a fallu s’improviser une séance catastrophe, un soir de semaine pour combler le manque : Ludo entrait en transe dans les mouvements mythiques de FSB 7b+ tandis que Sylvain reprenait goût à la grimpe avec Etat d’arrestation 7b, court, bloc...mais si bon....
Plein de motivation, c’est à 6h15 ce samedi que je dus faire sonner le reveil pour assouvir leur appétit insatiable. 7h15 au parking des Saillants…avec Oliv et Jean-Yves, encore en pyjama, et avec un bon thermos de café pour rester éveillés !
A l’aube, je FA-tais cette anti longue dalle fine et technique, Sale Lierre rapproché 8a,
une connexion (bouhh….attention ça va être déséquipé !!) entre le crux de Sale lierre dur 8a (soit juste le petit mouv du départ) et la fin du pittoresque Protection rapprochée, 7c sur physique que je ratais par la suite.
Merci à eb pour ce talon qui fait se demander si c’est vraiment dur et surtout à notre mascotte François pour son conseil mystique de sage "prends ton temps à travailler les prises en douceur, caresse les et ouvre tous tes sens pour les ressentir, et tu verras que tu finiras par les apprivoiser".
Ludo s’acharnait ensuite, mais sans succès dans ce même pas de bloc, tout comme dans la très belle et rési les gestes pour le dire 7c.

Méprise pour Jean-Yves qui crut qu’au relais tout serait fini…il se paya le luxe de tomber la main sur la chaine de méprise 7b+, alors qu’il avait déjà le sourire aux lèvres …le YEEEEES se transformant in extremis en MEEEEERDE !!!!. Erreur vite oubliée par l’essai suivant victorieux.
Méprise enfin avec François qui tente de nous faire le coup d’une inédite extension de la vire d’Espace Comboire, avec une photo trompeuse !
Nostalgique, il s’évertue à recréer la même ambiance paradisiaque chez lui, à Autoire. Sa folie le pousse même à emprunter un nom bien connu pour ce secteur : la Vire !
Il libère gare aux gorets 7c+ et surtout s’essaie à la connexion de black out 8a et Coup de pied à la lune, le tout pour un bon 8a+ (gaffe aux équipeurs suceptibles, malheureux !)…Nous aussi on pense bien à toi, assis sur la vire (la vraie !). Et c'est promis je t’en envoie bientôt une photo dédicacée qui tronera fièrement au dessus de ta cuvette, lieu de recueillement pour tout grimpeur qui se respecte...

lundi 14 avril 2008

Effervescence

C’est le premier effet du cachet que je plongeais dans un grand verre d’eau, ce vendredi soir, la tête farcie et fatiguée par une semaine de dur labeur. C’est le prix à payer pour le "travailler plus pour gagner plus". Et à ce rythme là, vu les bénéfices records de la multinationale philanthrope qui m’exploite, je devrais être grassement payer en bonus et autres primes. Et comme maintenant je vais économiser sur ma prochaine paire de chaussons…enfin, si Monsieur eb ne tarde par trop avec sa tonne de courrier en retard… je pourrai faire une acquisition de plus grande ampleur comme par exemple…une falaise !. A ma guise j’en interdirai l’accès via un physionomiste antipathique et je ferai payer de lourd frais de parking, surtout aux plaques d’immatriculation étrangères (hors 38 quoi !) ainsi qu’à ceux qui viennent en vélo (parce que c’est pas les mollets qui font tourner le capitalisme !). Je quadrillerai méticuleusement l’ensemble de la falaise en spits, histoire de pouvoir connecter à loisir et d’avoir une multitude de variantes possibles. Et puis je m’adonnerai au taillage-rebouchage (très tendance) des prises. En l’occurrence une vraie falaise d’avant-garde comme on aimerait en voir plus souvent…
Effervescence, fut aussi le terme pour qualifier l’état des différents membres du team lacuvette, tant l’excitation et l’éparpillement étaient palpables. Surement un effet du printemps, de la sève qui monte et de la terre qui se réchauffe. Bruno, le moral en berne continue sa croisade au pays de la croix qui fait plaisir avec un voyage à Tamée coté court puis à Orpierre. Sans compter sur le prix du pétrole, il racle les 7b+ de la lointaine banlieue de lacuvette. Et comme une telle grâce ne peut laisser insensible, sa compagne, touchée par la finesse et la légèreté de l’esthète, se laisse entrainer et coche en tête un bien joli 6a (ce qui en soit, est hautement plus méritable... ).
Yves et Jean-Yves choisissent les Vouillants pour égayer leur samedi matin, le premier ne grimpant plus qu’en moulinette et le second venant à bout, en 2 essais, de fils de brute le 7a mythique du mur lactique, mais dont le mythe s’est (un peu) perdu depuis le rajout d’un point supplémentaire au réta. S’en est suivi une séance de rési dans Carmina, 7b entièrement naturel et deversant. Une bonne façon de revenir tout rouge et suant… comme une bonne sortie de ski de rando. En parlant de neige, encore une fois, Yves, tu as encore raté le créneau, comme en témoignent Raymon et Sylvain, les marques de lunette encore toutes fraîches de dimanche matin !


Alors que Ludo glandouille à cham…en fait, il emmagasine des globules dans le plus grand secret… je trainais Oliv, mon compère depuis toujours, aux Saillants du Gua, histoire qu’il ait des 6b à faire plus abordables (mais moins beaux) que Carreau Cœur, Passager Clandestin ou la Grosse Berta… du regretté Espace Comboire ! Mission accomplie puisqu’il grimpe en tête, prends des gros plombs (qui a dit que j’assure n’importe comment ?) et pour finir en redemande ! Avec des méthodes en bois dont un gros jeté d’épaule je m’excite dans ca t’as plus, ce 7b+ tout en travers et un poil énervant, avant de réussir à tenir quelques prises de Sale Lierre Dur 8a. Mais que se passe-t-il ? Serait-ce un contre coup malheureux de quelques scéances à Ablok…à confirmer lors des prochains essais !!
Chnaps trépigne lui aussi et ressort son perfo qui le démange pour un projet extrême en dalle à Espace Comboire, tout en haut…à suivre sur lacuvette
Malgrès ses obligations et ses bonheurs de père, Francois ne s’acquitte plus pendant quelques jours de la petite histoire du soir et laisse sa petite fille s’endormir seule et pleine d’angoisses. Tout ça pour augmenter considérablement son quota annuel de voie en 8, avec un voyage au pays des 8c qui valent 8b (ben alors qu’est ce que tu fous dans du 8a qui vaut 7b ??), aux Concluses. Vite fait bien fait, emballer c’est peser, plus vite que l’éclair, c’est en quelques minutes que tombent Iznogood, Dessert en supp et A vos marques !, toutes 8a. Puis, sur le chemin de retour, une pause pipi à Russan lui suffit pour FA-ter au bout du monde 8a.
Lacuvette est fière de toi et a décidé à l’unanimité de te choisir comme mascotte, sous forme d'une petite peluche poilue eb qu’on poserait sur la tableau bord de la voiture et qui hocherait la tête à chaque mouvement...

lundi 7 avril 2008

Flash-back

Un air de nostalgie planait sur lacuvette en cette fin de semaine. Souvenirs de ces années où le poil épargnait encore nos mentons et où, dans le monde de l’entreprise, nous n'étions que de simples stagiaires boutonneux. Grande époque où l’on faisait nos débuts sur la vire, il y a maintenant plus… de 15 ans. Ni l’accès, alors synonyme de dur labeur pour nos mollets (car en ces temps anciens, les étudiants étaient fauchés…), ni le détour par les berges du drac, histoire éviter les 2 molosses canidés défendant l’entrepôt louche de trafic de bagnoles, ne nous effrayait. Car nous étions impatients de nous retrouver la haut, pour de longues soirées animées, riches, à coup sûr en émotions et partage, et en croix aussi, parfois.
Et puis, le temps s’est accéléré, les années ont défilé…beaucoup plus vite que l’on a vieilli. Les prétentieux affirmeront que les prises ont grossi, les aigris qu’elles se sont patinées... Seuls restent objectifs ces amoureux de la première heure, ceux qui n’ont grandi que pour confirmer leur nature, renforcer leur caractère et sceller leurs aspirations. Pour eux, la beauté, l’ambiance et la richesse des lignes sont toujours là, conférant à ces lieux, et pour la postérité, le présomptueux mais justifié qualificatif de plus belle falaise du monde !
Tel un pèlerinage, avec Oliv, on s’est remémoré nos échauffements de débutants dans la Lluna. Aucun 6c au monde ne comporte un tel mouvement, un balan si jubilatoire. La variété de Rambo minute soupe, 7a+, n’a pas pris une ride, on a toujours autant de plaisir à parcourir cette section finale, étrange et complexe, en admirant ce vieux spit de 8 (spéléo) d’époque. Mourir pour ses idées, l’autre 7a+ continue de surprendre…Jean-Yves en fit les frais !
L’arme à l’œil, reste le 7b de référence, un superbe morceau de bravoure avec juste ce qu’il faut d’ambiance. Même si ces bases suffisaient à nous apaiser, on s'est laisser aller à un peu de modernité : quelques pas de bloc forçus et dynamiques dans FSB, 7b+ bien intense où un subtil talon eb a encore une fois comblé mon absence inquiétante de force. Avant que mon perfo n’ait eu le temps de refroidir, Chnaps, l’inévitable rodeur, réalisait déjà la première, suivi de prêt par maitre Ludo, autre écumeur méthodique et inspiré, qui, par l’odeur alléché, me tint à peu prêt ce langage "très classe et parfaitement dans l’esprit espace comboirien"…ouf, de quoi assurer mon salut ?!
Pour finir et être résolument moderne, il fallait bien se faire une connexion ! Ce fut chose faite avec liberté de la soupe, et soupe de crime…qui n’apparaitrons jamais dans un topo, tout simplement pour rester des privilèges de locaux, combinant à l’infini les plus belles sections de la falaise !!!

jeudi 3 avril 2008

Ames damnées

L’heure est grave et les instants que nous vivons solennels. Des prises de conscience émergent au travers de la toile, des questions existentielles que l’on a toujours évitées de poser, sont enfin portées à la lumière de la communauté des grimpeurs. Elles nous ouvrent les yeux sur le devenir de notre pratique, nous font prendre conscience du tournant que nous sommes en train de vivre. Virage qui, à jamais marquera l’histoire de l’escalade. Nos descendants n’auront de cesse de remercier ces esprits éclairés, en avance sur leur temps, de nous avoir alerté sur la taille et le rebouchage des prises, l’utilisation malsaine de la perche biscuit, la sur-cotation abusive et irraisonnée des nouveaux spots du sud, le barbouillage irresponsable de traces de cake, les connexions aussi irrespectueuses qu’inesthétiques ….et j’en passe…faute à la sur-médiatisation des exploits de certains, à la pression de sponsors sans morale et à nos vices mercantiles…
Je succombais aussi à ces faiblesses, sombrant dans le coté obscur d’une passion pourtant si noble. Hâtivement et sans certitude je m’étais précédemment octroyé la FA d’une des voies mythiques de la vallée, qui à coup sûr marquera l’histoire de lacuvette : le con guette de l’espace, surement 7c, à espace 2000
Une fois encore c’est l’un de mes deux maîtres à penser, Ludo P.. (et oui François tu ne peux indéfiniment tirer la couverture à toi….) qui me ramena à la réalité, dans le droit chemin des gardiens de l’éthique. Il me tira in extrémis des travers de la facilité, miroir d’un enfer vers lequel je m’étais dangereusement aventuré. C’est entre un de ses nouveaux 8b+ et une séance de bartasse en vue d’une nouvelle œuvre, qu’au cours d’un rencontre fortuite j’allais lui devoir ma 8ème vie. Avec son flegme taquin, il me fit remarquer, qu’en écumeur méthodique des falaises de lacuvette, il eut le privilège de faire la première de ce morceau de choix, peu de temps après que la prise de la résine. Et de finir par ces mots encourageants "après le section exigeante du bas, arrivé à la prise collée, là ça se dégrade…un juste ce qu’il faut pour basculer au statut de bouse. Un dosage subtil qui finit par rendre la voie vraiment intéressante à grimper". Une bonne claque que me sortit de ma léthargie. Désormais, il m’incombe d’extraire des griffes du malin les quelques esprits de lacuvette qui eux aussi sont en train de s'égarer :
- Bruno et Michel qui s’en sont allés au pays de la perf facile à Tamée coté court pour randonner sans questionnement aucun, franky goes to Hollywood 7b, calling london 7a+ et cayenne 7b.
- Raymon et Sylvie qui se sont perdus au pays de réglettes sikatées de Chez Roger, falaise de la honte tant elle respire la résine. Qu'on lapide l'ouvreur qui en plus, a des disciples puisqu'Hervé s'est joint à mes exactions en équipant deux (vraies) voies d'échauffement en gauche et à droite de la falaise
- Chnaps qui s'est compromis, à espace 2000, en s'acharnant dans ces 3 points, sans nom et jetés au hasard, valant dans les 8a mais ôtant l’âme des 2 voies existantes, de part et d’autre.

S'il te plait Monsieur eb, pardonne nous nos fautes…nous ferons repentance jusqu'au prêche de ce week-end