dimanche 22 mars 2009

Tous à la manif

Fallait s’y attendre, à nous coller une bonne vieille crise en pleine liesse du nouveau millénaire, il y allait y avoir des mécontents. Ce cortège de licenciements, de fermetures d'usines et de situations précaires, c’est vraiment moche. Et ces vilains patrons du CAC 40 qui ne savent pas gérer la crise, le recul des commandes, la chute des marges, les pannes de trésorerie…comme le mien qui, malgré tout m’a octroyé un joli bonus cette année…bouh, j’ai honte d’être à la botte d’un tel buveur de sang qui ne regarde ses salariés qu'à travers les profits qu'ils lui permettent de faire et pour qui le licenciement n’est qu’une simple formalité administrative. Il serait tellement plus simple de faire tourner à plein régime la planche à billets et tous se mettre d’accord pour abuser équitablement du système…
En cet énième jour contre la crise donc, comme tant d’autres contre la guerre, le réchauffement climatique ou la maltraitance des enfants, je déposais machinalement les enfants chez leur nounou. C’est elle qui me mit la puce à l’oreille : "Aujourd’hui pour le 153eme fois sur le 125 jour d'école que compte l’année, la maitresse ne sera pas là". C’est vrai qu’à force, j’avais fini par oublier de compter. Le bon coté de ces grands soulèvements, c’est qu’ils conduisent parfois à d’heureux concours de circonstance. Je fus soudain bloqué par les barricades et les banderoles rouges…à deux pas du parking de la DJ…tout comme GrandLudo, Bruno, et Sylvain, mes malheureux compagnons d’infortune. En bons cuvettards ne vidant jamais leur coffre du minimum vital (eb, baudard et corde) nous voilà à patienter que l’attroupement disparaisse. GrandLudo en profita pour en finir avec la tectonique des ploucs, joli 7b physique. Sylvain continua de peaufiner le pas retors de la première longueur du pec et des ongles 7b+ et Bruno se laissa tenter par toutes les louanges qui je lui fis sur une des dernières créations de Ludo, Last ride over Sheep Mountain, dont la première longueur (pour quand même ses 35m) deviendra surement l’un des plus beaux 7b+ techniques de Lacuvette (comme son voisin de gauche Le pont de Londres). Après que je lui eus posé les paires dans ce pur bijou, il nous révéla une petite partie du secret de son style fluide et élancé : contrairement au commun des mortels, mère nature lui fit don de deux pieds droits, gages de précision et de grâce. L’affaire aurait pu être pliée au bout de trois essais, mais l’appel du capitalisme fut plus fort, nous contraignant à rapidement rejoindre le monde des affaires…
Même au fin fond du Lot, le soulèvement se fit sentir. François opta pour un sitting…pour toutes ses nouvelles voies du secteur le passage se crée à Autoire. Pour corser le tout et éviter de partir debout sur la lèvre de la grotte, il fit table rase des barricades et tas de gravats pour s’imposer un départ assis au plus profond de la grotte…de quoi se rassasier de mouvements physiques en toit, comme dans le 8b du visage nuptial. Iaki, lui non plus, ne pouvait rester impassible. Il fit le siège, entre Mihlac et Autoire. La première pour s’offrir son 2eme 7c en une semaine en la personne de Pépée…de quoi enfin mettre la pression à Yves !! Et la deuxième pour s’essayer à l’apocalypse joyeuse, une toute nouvelle joyeuseté en 8a du FT sus cité !!. A voir le tracé de la ligne, je n’ai plus de bonne raison pour avoir des complexe à ouvrir des itinéraires tortueux, laissant libre cours aux connexions et autres variantes !!!
A l’heure de la critique de la société de consommation, nous ne pouvions que déserter les falaises normées, aseptisées, prêtes à l’emploi, et finalement jetables un fois les projets torchés. Avec les mêmes, nous faisions route pour un accès un peu acrobatique, une petite vire mal aménagée, des prises qui croustillent, à l’état brut, agressives, voire coupantes, sans traces, des points jetés au hasard des zones de faiblesses mais rendant complexes les itinéraires et la lecture les lignes… Avec les yeux de l’explorateur découvrant le nouveau monde, Ludo réalisa la première du Jour sans lendemain, probable 7a+ alternant entre une première section déversante et physique, et une deuxième, sur une sublime dalle technique. Il en manqua de peu à Bruno pour faire de même et s’offrir ce joli morceau varié et gazeux. Même cocktail et encore plus long pour Sylvain et son 3eme essai victorieux pour un peu plus de tendresse, vraisemblablement 7a, démarrant par une longue traversée sur la rampe striant le secteur, avant un no foot d’anthologie dans un surplomb plein d’ambiance pour se rétablir sur 20m de dalle saignante sur gouttes d’eau superbes. Et pour finir avec la contestation, une visite dans No futur, un futur projet dans le 7c/8a pour GrandLudo, pour les prochains jours de mobilisation nationale…

lundi 16 mars 2009

Le frisson

Tout petits déjà, j’avais observé leur manège. Ce petit sourire de satisfaction, pour signifier leur totale maitrise de leur corps, ce sentiment de liberté après s’être copieusement déchargé d’un lourd fardeau, cette impression de domination, en me regardant et en désignant du doigt cette couche maintenant pleine et à changer…Ce petit frisson caractéristique du pipi, qui a fait se trémousser bien des fois ma progéniture, confortablement installés dans leurs transats.
Y’a en deux qui ont du chercher le frisson dans une tout autre ivresse. Hormis la tête du PB master satisfait de lui-même, on remarquera l’arrière plan sans équivoque d’une photo prise lors du dernier contest Planète Bloc. Dès 18h, à l’heure où traditionnellement les compétiteurs d’échauffent, 2 étranges individus, jadis digne cuvettards, s’attaquèrent aux 2 meilleurs places du bar, pour ne plus les quitter jusqu’à tard dans la nuit. Une combativité hors pair pour défendre le saladier de chips et une maitrise du ‘’je lève le coude pour descendre ma canette d’une traite’’ qui feront la fierté de vos familles respectives…
Y’en a un autre qui a failli manquer son premier grand frisson. Trop d’enjeu et de pression, alors que la foule d’admiratrices scandait "décontracte, des cons tractent", Iaki ratait son énième essais dans ce 7c dalleux de St Sulpice, petit havre préservé du Lot. L’imprévu d’une prise saisie de la mauvaise main, la soudaine déconcentration lui faisant suite et enfin la perte complète de ses moyens dans un cri de rage comme seuls les Marivalois savent le faire, avaient presque eu raison de sa journée. Et puis, de nouveau, la foule, les admiratrices, les cris, les acclamations des groupies en délire…Et il se laissa porter, tenant son public en haleine, petite zipette en bas, fatigue feinte sur les bacs du haut, repos interminable avec faux gémissements de sanglier aux abois, de quoi faire durer le suspens et puis finalement la chaine, dans un parfait effet de surprise à la Spielberg. Bravo Iaki pour ton premier 7c…juste de quoi mettre la pression à Sylvain, Jean-Yves et Oliv…et surement le début d’une longue et belle liste !!
Alors qu’on peine à caser une séance dans la semaine, certains étudiants attardés font preuve d’une ubiquité déconcertante. D’abord à Buoux pour s’offrir le taillé sur mesure Rêve de papillon, 8a en 2 petits essais, avant de rêver encore en se frottant au mythe de l'autre 8a, Chouca, Schnappi fut aussi aperçu à Espace 2000 pour plier la dalle très technique de Pacte d’agression, 7c (et dernière voie qui lui restait à faire), avant de se faire shooter à Tétard park, sur les traces de Charly, dans la 1er longueur de Mange ta soupe, le 8b au nom inspiré du grand Phildar. Non loin de là, et dans la discrétion la plus totale, Yves faisait aussi son grand retour, en quête de frissons verticaux. Il profite des derniers soldes et parvient tranquillement au Nirvana, un long 7b kairnique mais beau du secteur de la dalle bleu…
Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel frisson me parcourant tout le corps. Ces poils qui se hérissent de plaisir tandis que se bandent tous les muscles de mon être. Des gestes précis, sans a coup, un corps à corps parfait avec cette grande et belle…dalle de la DJ !! Un rocher, une ambiance, si purs, pour plus de 55m et quelques milliers de dégaines (35 jusqu’au premier relais) de cette nouvelle variante plus corsée de Gare aux Loups, tristement nommée Last ride over Sheep moutain gros 8a+ à priori. Des gouttes, une immensité pleine de crépis, un régal pour les eb et les doigts, une multitude de mouvements tous plus beaux les uns que les autres…et dire que je ne jurais que par les voies courtes !! Mais la ce fut comme 4 voies courtes d’affilé, entrecoupées de repos, juste pour ne jamais avoir à tomber dans l’ennui de l’effort du sportif et de la conti. Des sections techniques, en dalle, pour moi tout seul, perdu là haut, très, très, mais alors très loin de mon assureur. Encore victime de mon autonomie limitée, puisqu’au-delà de 20m l’oxygène me manque, j’ai tout de même une étrange prémonition... celle d’y retourner dans peu de temps ! Encore une fois, un grand merci à Ludo, ce découvreur de génie et grand perfectionniste, au point d’élaguer les arbres en bas pour que l’assureur parvienne à nous suivre du regard. Tu m’as subitement redonné envie de grimper, de faire encore de la dalle et de vivre ces instants de solitude, comme il n’y en a qu’ici, dans ce grand mur.
Pour GrandLudo, ce fut une autre sorte de frisson, celui de quelqu’un quittant l’eau à 35° d’un lagon bleu turquoise pour une aprèm de Mars à la DJ, à l’ombre et en plein vent de nord !! Si on rajoute à ça le sac de plage avec short et marcel, forcément, fallait s’attendre à ce que les dents claquent et que même les gros mouvements en 7b de la tectonique des ploucs n’allaient pas suffire à le réchauffer !! Sentiment que Luca, notre PB master tiré de ses blocs de résine ne contestera pas non plus, en bon latin habitué au soleil et encore peu aguerri aux (vraies) joies et merveilles de LaCuvette. Heureusement que Sylvain fut la pour rétablir la vérité et attester que depuis le début de l’année, ce fut se première séance... sans onglée…de quoi réveiller ses envies et visiter le 7b+ court et retors du pec et des ongles. Comme Victor l’écrivait à Charles, Monsieur Ludo, "vous créez un frisson nouveau…"

lundi 9 mars 2009

Inattendu

Et effréné surtout... Tels furent les premiers mots qui me vinrent à l’esprit lors que François, alias FT, l’efftra-terrestre venu d’une civilisation bien plus avancée que la notre, me fit part de sa dernière création. Une nouvelle folie mystico-futuro-visionnaire s’était révélée à lui, alors que son regard errait sur certaines parties supérieures et suspendues (non…pas le siennes !!) de la falaise d’Autoire. De cette toquade naquit son visage nuptial. Il aurait pu être question de l’émotion de sa douce, lorsqu’il se mit à genou pour la supplier de lui offrir sa main…mais le romantisme n’a pas encore contaminé les aliens, son visage nuptial n’est pour l’instant qu’un 8b du nouveau secteur d’Autoire : le passage se crée. Mais comme tout cela aurait été trop simple, sa touche de génie l’a contraint à rajouter un départ assis sur le bord excentré de la grotte, suivi par une trav de 5-6 en plein toit pour enfin rejoindre et poursuivre par cette voie, le tout pour un projet frôlant peut-être le 8c
Inattendu aussi, à l’heure où la vallée de la Romanche s’obstrue chaque week-end d’hiver, victime du flux de vacanciers contraints par la crise à se payer une semaine de ski dans ces stations huppées de l’Oisans. Alors que Rioupéroux se meure au grès des gaz d’échappement de cette fameuse conscience verte collective, certains illuminés continuent à fréquenter la face cachée de la vallée, cette petite parcelle qui voie discrètement le soleil, au calme d’une forêt bucolique, cachée des yeux du commun des mortels. Le secteur EDF a connu une déferlante de nouveautés, avec un nouveau secteur complet mais aussi et surtout la FA d’un 8b+, cotation encore rare en pays cuvettards, épargné par l’inflation délirante de ces derniers temps. C’est Toufic qui s’offre la première de l’atypique Quantum of Solace, ouvert par sa James Bond locale qu’aurait pu être Sunny. Entre 2 highball, une ligne pure de spits scintillants au soleil, en plein dans l’arche imposante, une véritable ode à la compression en toit, suivie d’une perle de rési comme seul Rioup peut en offrir.
Inattendu encore, comme me l’a décrit Martin, lorsqu’une énième fois il monta poser sa corde dans Je grimpe donc je suis, le célébrissime 8a+ dans le mur déversant des Lames, strié de règles puis de monos, oscillant entre les coulées bleues grises du haut et le blanc, ocre et noir du bas. En ce jour de semaine alors qu’il n’avait pas prévu de grimper, il eut suffit de peu pour qu’il se laisse pervertir…Parti pour poser les paires, et alors qu’il se retrouva au dessus de dernier point, et malgré l’immense instant de doute créé par l’absence de cette si rassurante rallonge de 3m, un regain de lucidité et la bonheur de pouvoir se dire qu’il ne faudra plus y retourner suffirent à trouver l’énergie pour aller jusqu’au bout. Respect Martin pour cette enchainement à l’ancienne, redorant le blason et l’honneur de cette voie, si souvent bafouée par les chasseurs de croix peu scrupuleux shuntant le bas par les bacs de droite, prenant le repos dans la fissure interdite du milieu, pourtant loin à gauche, et clippant une rallonge salvatrice pendant du relais lointain.
Tout aussi inattendu le mail Roderick, un lecteur égaré quelque part dans ce pays plein d'histoire et de spiritualité qu'est l'Inde, du coté de la vallée magique de Hampi. Parmi les temples, au milieu "des collines de roches rouge orangé entourées de vallées vertes de rizières et de bananerais, l’ensemble surplombé d’un ciel uniformément bleu, des blocs à perte de vue. ..Tout cela devient encore plus impressionnant en prenant de la hauteur et évidemment, aurores et couchés de soleil viennent encore ajouter leurs intensités aux couleurs". Le coté mystique de la vallée n’est pas sans rappeler Rioup, cette impression d’un autre monde, en dehors du temps, les temples remplaçant les ruines et les maisons glauques et délabrées…. Si loin et devoir se lever à 6h de mat pour grimper…encore une étrange coïncidence…Prenez le temps de lire, de profiter de ces quelques images et de plonger dans cette ambiance d’ailleurs.
Inattendue enfin, cette vire sur laquelle je me retrouvais ce samedi matin. Ce ne fut pas celle à laquelle j’avais pensé...Et puis, rapidement, je repris mes marques, des voies de rési intense d’une quinzaine de mètres, en léger dévers, surplombant la ville et s’ouvrant sur le panorama blanchi par les neiges de ces derniers jours. Un air presque connu…Sylvain m’avait entrainé sur l’autre vire, celle de Comboire, Ludo’s beach et ses quelques voies majeures. Je profitais de cet heureux changement pour empocher un vieux 7c oublié, Aerobut, une très jolie section suivi d’un réta scabreux comme il n’en existe qu’ici. Même profil, même caractéristique mais pour une voie plus récente pour Sylvain qui manque de peu la lolotte obligatoire du l'étoile et le fouet, 7b+ tout aussi intense. De là a dire que des cuisses skieurs rendraient impossible certains mouvements…il n’y a qu’un pas !! Pour se finir, sur la route du retour, en hommage à GrandLudo qui découvrit ce subtil mouvement, Sylvain s’essaya une énième fois à cette étrange pointe contre-pointe qui rend belle et évite le but dans belles et but 7b court et retord de l’ancien secteur.Même si son paraître et ses manière agacent souvent, ce très académique Jean avait raison, tout le bonheur du monde est dans l’inattendu

dimanche 1 mars 2009

20000

"L'année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n'a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l'esprit public à l'intérieur des continents les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l'Europe et de l'Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point.En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s'étaient rencontrés sur mer avec « une chose énorme » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu'une baleine.Les faits relatifs à cette apparition, consignés aux divers livres de bord, s'accordaient assez exactement sur la structure de l'objet ou de l'être en question, la vitesse inouïe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particulière dont il semblait doué. Si c'était un cétacé, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classés jusqu'alors. Ni Cuvier, ni Lacépède, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages n'eussent admis l'existence d'un tel monstre - à moins de l'avoir vu, ce qui s'appelle vu de leurs propres yeux de savants.À prendre la moyenne des observations faites à diverses reprises - en rejetant les évaluations timides qui assignaient à cet objet une longueur de deux cents pieds et en repoussant les opinions exagérées qui le disaient large d'un mille et long de trois - on pouvait affirmer, cependant, que cet être phénoménal dépassait de beaucoup toutes les dimensions admises jusqu'à ce jour par les ichtyologistes - s'il existait toutefois. »"
Sorti de son contexte, cet extrait de circonstance, accessoirement énigme culturelle de la semaine, pourrait s’appliquer à certains cuvettards, cette description résumant si parfaitement leur style et leur physique si singuliers et saugrenus.
20000 donc, ca aurait du être le montant de mon bonus, rétribuant justement ma peine au service de l’immoralité du capitalisme, si j’avais réussi à justifier que cette crise mondiale n’était pas de mon simple fait... 20000 sera surement le nombre d’essais qu’il me faudra pour enfin arriver à plier un de ces vrais 8a, un de ceux perchés tout la haut sur la vire, ceux dont le profil nous nargue à chacune de nos visites. Un vrai, dur, engagé, sans fioriture ni bidouille, pas comme ces 2 exceptions que sont A prendre ou à lécher ou le baiser bleu. 20000 devra aussi être le nombre d’abonnements annuels nécessaire à Planète Bloc, pour enfin assurer une rente et un train de vie de multi milliardaires cupides à Nico et Lucas. 20000 devrait être le dénivelé cumulé par Yves depuis Novembre, le samedi matin, tant on ne l’a jamais vu avec nous, dehors, pour profiter de la collante et des conditions optimale de cet hiver tempéré. 20000 sera aussi le nombre de séances d’Oliv sur son pan cette année, tant on le sent motivé pour frapper un grand coup, lors de la reprise de la saison à Rioupéroux, riche de nouvelles trouvailles hivernales de Sunny et ses comparses. 20000 sera assurément le nombre de séances de grimpe hebdomadaire que sacrifiera immanquablement notre GrandLudo s’il se lance dans l’aventure de la construction de sa tanière…inconscient…as-tu pensé à la conséquence si ton terrain devait t’éloigner du centre névralgique de LaCuvette ?? 20000 devrait aussi être le record absolu du nombre de montées descentes sur le pan gullich de la fac que finira par établir Schnappi, stakhanoviste de la machine de torture et fermement décidé à réussir son 1er 8b durant l’été (ouais…préclippé et rallongé ça compte aussi…). 20000 reste et sera toujours le nombre moyen de mots débités par François au pied d’une falaise, et l’énergie des fou-rires suscités, souvent un gage de réussite lors de l’essai suivant…
Mais 20000, c’est surtout le nombre de visiteurs de LaCuvette, pour ses 14 mois d’existence…Toute mon admiration pour cette poignée de lecteurs maniaques s’étant laissés asservir par cette verve volubile, cette loquèle maladive et douteuse qui ronge subrepticement LaCuvette en chaque fin de semaine...l’addiction guette, résistez et ne vous laissez pas prendre, continuez à arpenter, par monts et par vaux les falaises du monde, à la recherche de votre cuvette….le but ultime de cette quête ne peut décemment pas se trouver là, au fin fond du trou de LaCuvette