samedi 29 décembre 2012

Y'a du soleil

Et des nanas, laladirladada, on va s’en fourrer jusque là…Du calme quand même, surtout pour tous ces mâles testosteronés qui croupissent au fin fond d’une salle résinée depuis le début de l’hiver. Le bus rempli de l’intégralité des bombasses de l’ile de la tentation, ce n’est pas encore pour tout de suite… Pour l’instant, y’a juste Sylvie. C’est la seule que j’ai réussi à convaincre de sortir par -6°C au fond de Lacuvette et 5cm de neige de partout. Comme par hasard, tous les cuvettards répondaient aux abonnés absents. Tans pis pour eux, ils ont raté le petit stage de trappeur canadien pour gagner le pied de la sympathique et toujours praticable petite falaise de Tamée coté court, valeur sure en cette période cataclysmique. 
Un petit réveil des doigts dans la jolie dalle d’Hey Joe, 6b+ technique sur du gris bien travaillé, puis dans sa voisine de gauche du même style, Juke box hero, 7a/a+ bien bloc et bien sympathique.
Au tour ensuite des gros muscles de se réchauffer sous l’ardeur hivernale du soleil rasant, dans le très physique et court Cage aux Oiseaux 7a, puis dans sa voisine de droite, So far away, 7b+. Une traversée déversante physico technique atypique et instructive…
En somme, un vrai bon holdup up météo comme on devrait en faire plus souvent… et dire qu’aucun cuvettard n’avait misé un copeck dans l’issue heureuse de cette aventure.
Le dérèglement climatique serait un des principaux signes annonciateurs de la fin du monde.  Avec 15°C d’amplitude en quelques jours et une mousson aussi subite que catastrophique, on eut tôt fait de faire le rapprochement. Il fallut du coup exhausser rapidement nos dernières volontés. Alors forcément, on est retourné à Espace Comboire, avec Sylvie, Sylvain et Steph, pour gouter une dernière fois à tous ces bons morceaux de notre histoire cuvettarde.
Le parfait crépi des Araignées ne dorment jamais, exceptionnel 6c+, la dalle technique et engagée des Amants du capricorne, 6c+,
l’inconfort et l’angoisse du dièdre d’High glandeur, 7a, la variété et la beauté de Mourir pour ses idées, 7a+, la référence incontournable que le monde entier nous envie, le 7b de L’arme à l’œil,
et enfin le summum du serrage de croutes d’A titre costume, 7c+
J’étais fin prêt…de toute manière Dieu nous avait quitté et il ne pouvait en être autrement. Le 21 Décembre 2012, à 12h12, je prenais ma dernière inspiration, mon cœur battait pour la dernière fois…Puis, 12h12 et 12s, contre toute attente, mon souffle repris, mon cœur redémarra, et l’influx sanguin de nouveau me traversa. J’avais survécu à la fin du monde ! Comme Rambo qui s’extirpa des Viêt-Cong, comme Bertrand qui les niqua tous dans Koh-Lantha, ou comme Flipper le dauphin qui triompha des hommes. Cette victoire je la devais bien a Dieu…instinctivement, je chaussais une paire de nastases et un survet blanc pour un footing, et après 3 grand écarts facials sans échauffement et je partais dormir nu dans un duvet en plume dans un van garé sur le parking d’Espace Comboire.
Mais il me fallait surtout de nouveau retourner dans de la bonne vieille dallouze. Et là, rien de tel qu’un coup de fil à Iaki, parfait disciple très pratiquant. Rendez-vous sur son lieu de culte préféré, à St Sulpice, petite falaise perchée et perdue sur les hauteurs de la vallée de Celé.
En guise d’introit, un retournement de doigts à froid avec Cécile dans la solitaire 7a bien technique aux drôles d’excroissances rajoutées
et pour lui dans l’ultra bloc St sulpiciens 7a aussi.


Un passage rapide dans un projet coloré et invaincu, particulièrement physique
pour enfin attaquer le gloria de l’arquouille qui couine et des pieds qui fument : des cons tractent, décontracte, 7c et surement ce qui se fait de mieux dans le genre par ici... Un grand moment, un hommage sublime à notre défunt Dieu disparu, avec le style élancé et fluide, quasiment félin d’Iaki.


Et une procession bien plus pachydermique et incertaine me concernant.... mais comme c’est avant tout le résultat qui compte…
En y réfléchissant, il nous reste un autre Dieu, bien vivant celui-ci, FT. Je lui fis part de mes aspirations. De la dalle, pas trop physique, de quoi reprendre tranquillement et ménager mon vieux coude déjà bien fatigué. Et dans sa miséricorde et sa grande bonté, il me conduisit au pied d’un bon gros ventre jaune et gris. Des faux airs du surfait Margalef mais quand même encore bien loin de notre majeure Lolette cuvettarde : Saint Gery, secteur Rocher pointu. 10m de haut, des trous qui broutent, des gros mouvements, un réta et des pieds qu’on peut laisser à la maison…encore une fois, j’avais été entendu.
Merci mon FT pour ce talon physique qui a bien failli m’arracher l’adducteur dans l’Affaire Claire string 7b+ et dans ce fourrage de trou douloureux qui aurait pu me couter un doigt dans le croisé torride de St Gérienne ou vaginale 7c. Même tarif surement pour quelques autres acolytes locaux. La réincarnation du dieu Ondra dans le Lot, Olivier en proie avec son très esthétique projet Mauvaise Grèce 7c+/8a.

Ou encore le seul spécimen connu (avec Nico notre PBmaster), capable de faire du 8b en babouches Queschua, Benoit, qui profite de sa semaine de repos pour visiter  la raie glisse, c'est bon 8a+ et la théorie du gang bang, probable 8b, avec les méthodes du protecteur FT.

Avec des noms de voies pareils, je vous laisse imaginer la tête des quatre jeunes grimpeuses belges venues découvrir le secteur quand FT leur montra les voies, en insistant lourdement : alors ici c’est la femme fontaine, belle et pas farouche (8a). Là on peut se faire la théorie du gang bang (8b ?), ou encore là, dans la ligne de trous, c’est St Gerienne ou vaginale (7c), mais c’est à vous de me dire ce que vous préférez…
De fort belles journées post apocalyptiques.
Le temps est maintenant à la reconstruction…et finalement…si on se remettait à grimper en 2013 ? 

dimanche 25 novembre 2012

Adieu Dieu


A croire que le sort s’acharne sur les icones des années 80. Décidement, quel univers impitoyable…Mais je n’irai pas jusqu’à écrire quelques lignes sur JR. Même s’il a marqué quelques malheureux après midis chez mamie, il a eu nettement moins d’influence sur le cours  de mon existence que ce maître à penser que fut Patrick Edlinger.
En début de semaine, je finissais de poser le dernier point d’une énième future bouse dans un trou a rat cuvettard. Une grande et longue dalle. Un nom me vint instantanément « Adieu dieu ».
Ca faisait des semaines que nous avions réservé notre soirée et que nous nous étions préparer à croiser de nouveau Patrick, sur la scène du Summun dans le cadre des rencontres du cinéma de montagne. Les évènements du we dernier allaient forcément chambouler le programme de cette machine bien rodée. Nous comptions participer respectueusement à un grand hommage communautaire. J’ai revu La vie au bout des doigts et Opéra vertical. Moi qui avait arrêté de grimper depuis 6 mois et mis mon matos en vente sur le bon coin …ce fut encore un choc. Comme il y a 30 ans, j’avais les yeux qui brillaient, un frisson me traversait et mes poils se dressaient. Je sentis les ailes me pousser…c’était décidé j’allais me mettre sérieusement à l’escalade
Pour le reste, j’ai été déçu. J’étais aussi venu là pour rêver…Bref, je passerai rapidement sur le piètre hommage rendu, plat et sans émotion. Les commentaires furent fades et trop impersonnels…et la conclusion de la soirée bien maladroite. Même là, Patrick m’a paru bien seul alors qu’il a touché si profondément tant de gens… J’étais triste, pour lui…et aussi pour moi.
En fait, il avait déjà tout compris…à part que le bon vieux synthé Bontampi, c’est pas terrible pour une bande son, et que le survet blanc pour aller courir c’est pas super seyant. Il y a 30 ans, même s’il n’avait pas les moyens de se payer un 3 étoiles à Majorque, il faisait déjà du DWS. A la Piade c’est moins exotique, mais avec calme, sans hurler parce que ça sert à rien d’effrayer les poissons, il faut respecter la nature. Il y a 30 ans, il faisait déjà de la slackline, sauf que comme il n’avait pas google translate, il appelait ça simplement marcher sur une chaine. Comme Oliv, il avait compris que pour grimper il fallait aussi s’entrainer, et que 1000 tractions par jour était bien un minimum. 
« Ce qui est intéressant, c’est l’engagement » et qu’il n’y avait rien d’aussi intense qu’un bon gros plomb comme celui d’opéra vertical …exit les rallonges et autres préclippages. Et pour finir, le saint du saint « trop de gens l’oubli mais le plus important c’est la souplesse du bassin »…et ben oui, Dieu lui-même l’a dit, les lolottes c’est pour les fiottes et les colos c’est pour les blaireaux !
Du coup samedi, remotivé à bloc par le messie, direction la grande dalle lisse de Babylone à St Egrève pour les humbles disciples que nous sommes. Grand écart de rigueur pour Bruno dans le grand voyage esthétique de Beauté sauvage, 7c. Un véritable joyau du genre. 
Souplesse et engagement pour Steph et Jean Yves dans In Shalla, surement un des plus beaux 6c de LaCuvette, oublié de tous sauf de nous, et c’est bien là l’essentiel. 
Technique de pied et adhérences furtives en chaussons montants à bout rond pour un cuisant échec pour les mêmes, dans le redoutable 7a+ du Mur du songe. Et que dire de l’enchainement des deux premières longueurs de Viol du cygne, 6c puis 7a, complexes sur un rocher digne de celui qui fit les belles heures de Patrick…à tel point que Sylvie en resta bouche bée presque 10 minutes, ce qui de source sure ne lui était pas arrivé depuis près de 10 ans !
Bref, un bonheur simple me dis-je, de retour dans mon van sur le parking, nu dans mon duvet, un bon verre d’eau à la main et un bon sandwich dans l’autre. Que demander de plus finalement ?

samedi 17 novembre 2012

Célébration

Non, non, non, on ne sort pas son pantalon à paillettes pour se trémousser sous les stroboscopes en baragouinant des let’s celebrate it's all night, we’ve gonna have a good time…Non, non, non, on ne se rut pas non plus sur la boite rouge que je planque dans le tiroir de mon bureau pour me goinfrer de chocolat chaque fois que les collègues sont méchants avec moi.
Un peu de retenue bordel, car l’heure est grave. La bible qui trône en plein centre de l’étagère au dessus de mes toilettes, soigneusement rangée entre Ze-Topo et la biographie illustrée de Pascal Sevran, a perdu son père aujourd’hui. Grimper, surement le bouquin que j’ai le plus feuilleté de mon existence…mes prochains séjours sur le trône n’auront définitivement plus la même consistance.
L’homme qui m’a fait regretter à jamais de n’être né blond, celui à qui je dois toutes ses heures de torture assis les deux pieds joins, avec des poids de 20kg sur chaque genoux jusqu’à ce qu’ils ne touchent le sol. Mon petit doigt se souviendra encore longtemps de toi, de toutes ces vaines tentatives à bloquer d’un bras sur mon échelle de corde. Et toutes ces barres de céréales dont je me suis goinfrées…mes Grany n’auront jamais plus la même saveur.
J’ai croisé Patrick Edlinger à Saint-Egrève dans le eighties…et tant pis si maintenant vous avez une idée précise de mon âge avancé…lors d’une démonstration d’escalade sur la paroi centrale, à l’occasion de la sortie de son livre mythique Grimper. A l’époque, j’avais vu plein d’affiches sur les murs de la ville avec ce nom bizarre. Un nom  que je ne connaissais pas, je pensais d’ailleurs qu’il s’agissait d’une star de la chanson type Frédéric François ou Mireille Matthieu tant le bled de mon enfance était huppé. Mais non, un pote m’avais convaincu de venir avec lui voir ce monsieur qui avait eu la drôle d’idée d’escalader le caillou juste en face de chez moi. Jusqu’alors, jamais je n’avais pensé qu'on pouvait grimper ici.
Et je vis quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant. Sa grimpe était bien plus que la grimpe, sa pratique et sa vision de l’escalade étaient bien plus que de l’escalade…certains ne tardèrent pas à parler du « blond », de « dieu ». Moi, je compris comme surement plein d’autres de ma génération, que la grimpe allait maintenant faire partie de ma vie…et d’une bonne grosse partie, bien plus grosse que je n'aurais pu l'imaginer.
La semaine suivante on mutualisait notre argent de poche pour s’acheter tout le matos. Et nous voilà partis essayer toute les voies de StE, en calant autant que possible, une grenouille ou un grand écart à chaque fois qu’on était dans les dalles et un recakage no foot à chaque fois qu’on était dans un surplomb. Puis il y eu ce fameux soir des carnets de l’aventure, et l’on s’est épris nous aussi des sensations intenses et si particulières des solos. …
bref la marque de fabrication de toute une génération de grimpeurs en collant mouleboule et bandana dans les cheveux…ne cherchez plus d’où me vient cette grâce si particulière, ce véritable opéra vertical que j’entame avec la paroi lorsque je grimpe…

Ce matin, personne n’eu le temps de se teindre en blond ni de se laisser pousser les cheveux. Mais toute Lacuvette observa une minute de silence sur la vire de l’extrême gauche d’Espace Comboire. En hommage, même le ciel s’est déchiré pour laisser poindre le soleil.
Et nous voilà partis comme notre mentor dans les bien de circonstance souvenir d’un être cher, 7b pour Sylvie et Jean-Yves,


Pleure fils pour Steph et Sylvie,



dans la grande envolée edlingesque des lueurs de l’aube, 7c en dalle tout en sensation et souplesse pour Bruno et moi,
et dans le clippage no foot dans le surplomb de 24 Décembre 2003, 7b+ pour Ludo et Steph  
La vie au bout des doigts… avais-je écris dans mon cahier texte de lycéen boutonneux de l’époque. 30 ans plus tard, je grimpe encore, j’habite à coté de la plus belle falaise du monde, je m’extirpe quelques heures tous les samedis sans exception et surtout je rêve encore en feuilletant le même bouquin, chaque matin, sur le trône. Tu peux être fier Patrick !
Mais comme me le souffle les enfants : "Mais Papa, Dieu, il ne peut pas mourir"


lundi 22 octobre 2012

Brame

A ne pas confondre avec « drame », qui serait pourtant un titre bien plus approprié pour décrire mon exubérante activité grimpante de ces derniers jours, semaines, mois. Les esprits les plus lubriques, eux,  verront dans ce titre, une parfaite description sonore des activités nocturnes de Sylvain, qui lui au moins, a une bonne excuse pour ne plus se lever aux aurores le samedi matin…tellement intimidant que même Schnappi a préféré taire ses petits gloussements par peur d’une pitoyable comparaison. La honte… avec son tout petit « hhaaa » qui lui a échappé lorsqu’il jette sur le dernier bac…de ce 7c de Rockland, quand même !

Il est donc des spectacles que dame Nature n’offre qu’à de rares initiés, ceux qu'on qualifie de vrais montagnards. Débauché par l’un d’eux,  et malencontreusement mon voisin de bureau, me voilà  parti profiter simplement de ces belles après midis automnales au grès des longueurs. D’abords à Presles, pour réviser une classique que je n’avais jusqu’alors jamais eu l’occasion de visiter : Topomaniak. De belles dalles grises pour démarrer en douceur et rejoindre,  à travers de superbes gouttes d’eau, le fil d’un pilier délicieusement gazeux. 

Superbe ambiance, avec notamment la traversée de L7 en 6b. Vue du relais, la longueur ne ressemble à rien,  mais une fois dedans, la grimpe se relève vraiment majeure. 

La rumeur parle de patine, mais si on évite un plein cagnard au mois d’Aout, elle passe quasiment inaperçue. Les plus blasés regretteront la concentration un peu trop importante des voies dans le secteur…mais bon, on quand même est à Presles !
Rebelote, mais sur un autre caillou. A l’heure du no-foot musculeux, nous voilà partis pour du no hand sur le granit adhérant de l’Oisans, dans Crosse en l’air au Paravalanche, sympathique voie surtout après le café de la cantine. 
Louis à la démo dans un 6a+ du bas pas si trivial, 
mais c’est surtout la grande longueur au dessus de la vire qu’il faut venir faire ici. La dalle c’est trop d’la balle…surtout pour mon coude et sa copine collante, la tendinite. 
Vivement qu’on retourne aux Lames !
Et le brame me direz-vous ? En bien, j’y viens. Je montai me poster dans mon confortable poste d’observation. Après quelques minutes je les vis s’approcher, se toisant du regard et près à rivaliser. Il y avait Jean-Yves, Bruno, Patrice et Steph…tous marchant d’un pas fier, bien décidé à en découdre, sur la vire historique d’Espace Comboire. Et là…ce fut le brame drame. Les mots me manquent pour décrire ce que j’ai vu. Des demis tours en pagaille, pour Patrice dans les mythes que sont pourtant High Glandeur 7a et L’arme à l’œil 7b. Pour Jean-Yves dans Liberté conditionnelle, 7a puis dans CIA, 7c.
 Un vrai brame de désespoir de celui qui chie choit, pour Nico dans NSA 7c+ 
ou Bruno dans DST, 7b
Et n’allez pas croire qu’ils finiraient par conquérir qui que se soient avec leurs piètres lots de consolation : Steph qui enchaine DST, 7b bien retors mais classe…on est bien à Espace Comboire, 
et Patrice qui fait flash, Mourir pour ses idées, 7a+ bien rési.
Du coup, la seul biche des alentours a fui le coin, pour se réfugier bien plus Sud. Sylvie, gonflée à bloc après sa belle réussite dans secret rose en fax, 7a conti et un poil engagé du Coup de Sabre ou encore avec ses belles avancées dans son projet bien conti de Crossey 3, festina lente 7b, elle s’en est allé se promener dans les colonnettes un peu abandonnées de l’Auberge Espagnole. Une visite dans Pepicocu, le 7a qui traverse sur des superbes rails verticaux 
puis dans le plus physique et tout aussi beau 7b, les vivants sont ceux qui luttent, avec sa nouvelle sortie qui passe le ressaut du haut, à ne pas négliger. 
Elle fut aussi aperçue dans le 7a+ bien viril de Marco Polo, dans la fameuse grotte à bites des Ecouges

Bref, une bien belle mascarade ce Muppets show cuvettard, comme le commentaient sarcastiquement de leur loges nos deux grisonnants cuvettards Raymond et Michel
Heureusement que Rackam fait péter le score en libérant les règles du jeu, un 8c intense des Saillants.